Les membres de l’APPUSB se réunissent le 11 septembre pour prendre connaissance de l’état des négociations. À chaque rencontre, leur comité a soumis de nombreuses propositions permettant chacune de réaliser d’importants progrès chacune de leurs trois revendications (charge d’enseignement plus équilibrée, retour à la parité salariale et revalorisation de la collégialité universitaire) tout en aidant la direction de l’USB à réduire les coûts de ces mesures.
Cependant, les parties restent encore très éloignées.
Les membres sont convaincus que leurs demandes sont raisonnables. Ils et elles constatent le soutien de collègues à travers le Canada, de la communauté et de nombreux étudiants qui expriment publiquement leur appui à l’APPUSB. Mais en dépit de cet élan de solidarité et de tous les efforts déployés pour trouver une solution, ils et elles se rendent comptent qu’ils n’ont peut-être pas le choix. S’ils n’obtiennent pas une entente juste et équitable d’ici la fin de la semaine, ils devront déclencher la grève.
Crédits photos : Anne-Marie Bernier
Si la grève commençait, cela ne voudrait pas dire que le dialogue serait rompu. Au contraire, le comité de l’APPUSB est prêt à négocier à tout moment et le resterait même après le débrayage.
Cependant, le même jour, la direction de l’USB fait installer un robot de surveillance équipé de multiples caméras.
On constate deux visions très différentes de ce que constitue un dialogue.